Entre Deux Eaux

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Expertise en management stratégique de projets complexes dans le domaine de l’eau

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Communautés

Travailler local, un challenge global

Tout au long de notre voyage, quatre bassins nous ont offert la possibilité d’aller voir sur le terrain le travail effectué au sein des communautés. Ces groupes sociaux, qui dépassent rarement un ou deux milliers de personnes, sont depuis des décennies l’objet de projets et de programmes de développement. Cependant, bon nombre de facteurs les rendent difficiles à atteindre : la distance géographique, tout d’abord, puis la langue, l’importance de la tradition, leur nombre,… Cependant, il semble essentiel de les intégrer dans les projets, car ce sont finalement elles les principales concernées, et leur connaissance du terrain est une base de données à elle seule. Enfin, les communautés sont le miroir des politiques, et le reflet qu’elles renvoient l’indicateur de leur réussite. Comment les intégrer ?

Les ÇATOMs (Turquie)
C’était il y a un an presque jour pour jour. Notre voyage n’avait commencé que depuis deux petits mois et nous voilà pour la première fois propulsés sur le terrain. Les questions se bousculent : comment nous habiller ? Comment nous rendre sur le terrain sans moyen de transport ? Nous sommes en Anatolie orientale, à Sanliurfa exactement, au sud-est de la Turquie. Ce matin, nous avons rendez-vous avec Mademoiselle Adalet BUDAK, qui travaille au Bureau de Développement Régional du projet du GAP. Le GAP est cet énorme projet de développement intégré entamé par le Gouvernement Turc dans les années 1970 (Cf article). Outre la construction de 22 barrages et 19 usines hydroélectriques, le programme contient un volet social dont Mademoiselle BUDAK est la manageuse. Les ÇATOMs sont des centres communautaires à buts multiples dont l’objectif est la formation des femmes.
Nous avons opté pour nos vêtements d’entretien (chemise et pantalon) accompagnés de sandale, plus pratiques pour les visites terrain. Mademoiselle BUDAK répond à notre deuxième interrogation en nous emmenant dans sa voiture. Nous nous rendons dans une des zones les plus désavantagées d’Anatolie, dans la banlieue de Sanliurfa. C’est là que ces centres puisent leur raison d’être. Nous nous garons devant un bâtiment en brique rouge où une pancarte indique « Sanliurfa (Merkez) Çok Amaçli Toplum Merkezi – Sanliurfa ÇATOM ». Le bâtiment comporte plusieurs étages avec 3 ou 4 salles à chaque niveau. Chaque salle comporte un atelier différent :
 Ecriture/Lecture
 Informatique
 Education de la mère et de l’enfant
 Contrôle des naissances
 Santé

Ainsi que quelques formations à caractère vocationnel :
 Couture
 Coiffure
 Broderie
 Artisanat
Dans chaque salle, des femmes s’affairent sur leurs outils respectifs. Grâce à ces centres, des milliers de femmes ont déjà reçu des formations et certaines ont même ouvert leur propre business. Mais le travail de l’équipe des ÇATOMs ne s’arrête pas à l’éducation. Avant cela, il faut convaincre les femmes, et surtout leurs maris, de les laisser fréquenter l’établissement. Car dans les traditions turque et kurde, la femme n’a pas besoin de savoir lire ou écrire pour s’occuper des enfants, de la maison et de la cuisine. C’est en leur expliquant qu’une bonne hygiène permet de limiter les frais de santé ou qu’une formation leur permettra de rapporter plus d’argent au foyer que les salariés et les bénévoles des ÇATOMs arrivent à remplir leurs classes et leur mission.



Les “Good Water Neighbors” (Palestine)
Deux mois plus tard, c’est l’ONG « Friends of the Earth Middle East » qui nous donne une nouvelle opportunité d’aller nous rendre compte de leur travail sur le terrain. Le projet « Good Water Neighbours » a commencé en 2001 avec l’objectif d’améliorer la paix et la coopération transfrontalière en portant l’attention sur les ressources en eau partagées, et créant des relations de confiance entre les communautés voisines. Pour cela, l’équipe projet a sélectionné des communautés situées de chaque côté de la frontière dans les trois pays Jordanie, Israël et Palestine et partageant des ressources communes. Grâce à des activités entre les jeunes de chaque côté de la frontière, des visites terrain proposées aux adultes ou des réunions entre les maires, l’ONG a réussi à faire comprendre aux communautés locales que leur intérêt n’était pas de s’affronter, mais plutôt de coopérer. Et pourtant, rien de plus difficile que de traverser les frontières dans la région. Pour nous rendre dans la petite communauté d’Auja, au nord de Jéricho et à la frontière entre la Palestine et la Jordanie, il nous faut passer une bonne dizaine de barrages militaires. Sans compter les 5 heures d’interrogatoire que nous avons passé à la frontière palestinienne, contrôlée par l’armée israélienne. Ici la communauté est sur le point d’implanter une sorte de « maison de l’environnement » destinée à sensibiliser les jeunes à leur entourage. Dans le futur, Monsieur Mohammed SAAYDEH, responsable local, souhaiterait en faire une auberge qui puisse attirer les touristes et fournir à la communauté une source de revenus supplémentaire. Pour l’instant, du bâtiment ne se dressent que les murs porteurs. « La priorité était de mettre en place la barrière d’enceinte » nous explique Mohammed, « pour que les chèvres ne viennent pas brouter les espèces que nous avons plantées. ». La barrière consiste en tout et pour tout à quelques dizaines de mètres de grillage entourant quelques fleurs à moitié desséchées. Dans la région, il n’y a pas d’eau, alors créer un jardin dans le désert n’est pas facile. A notre départ, nous ne pouvons que mesurer l’ampleur de la motivation requise pour entreprendre une action qui, par manque de financement ou reprise des hostilités, risque de ne jamais voir le jour.



Les communautés de pêcheurs du Mékong (Cambodge)
Octobre 2009, autre continent, autres communautés. Là où la Palestine n’était que désert et désolation, le Cambodge n’est qu’eau et vie. Nous sommes en route pour trois jours d’expéditions dans les communautés de pêcheurs du delta du Mékong, à la frontière entre le Cambodge et le Vietnam. En cette saison, la hauteur de l’eau est à plus de 5m au dessus de son niveau habituel. Les communautés sont recluses sur des îlots émergeants à peine d’un fleuve qui semble ne pas avoir de limites. Nous sommes à cinq sur un petit bateau à moteur qui vibre sur les flots : Monsieur Kaviphone Phouthavongs, Représentant de la Commission du Fleuve Mékong (MRC), sa contrepartie locale qui s’occupe de la gestion des communautés, le chauffeur et nous. Le Programme Pêche a été développé par la MRC dans le but d’aider les quatre pays membres (Thaïlande, Laos, Vietnam et Cambodge) à mettre en place un management durable de leurs ressources en poissons, dont dépend la vie des habitants de la région. (Cf Newsletter).

Au sein des communautés, cela se traduit par des activités diverses :
 La constitution d’un comité de pêcheurs,
 La préparation d’un plan d’action local,
 La création d’une zone de conservation des poissons où la pêche est interdite et indiquée par un panneau,
 La mise en place d’une patrouille de surveillance pour empêcher la pêche illégale (à la dynamite ou avec des filets aux mailles trop étroites),
 Des bornes de délimitation de la zone de pêche réservée à la communauté,
 Des ateliers et formations ainsi que des visites terrain dans d’autres communautés ayant des problématiques similaires.
Nous arrivons à Phum Khsach après deux heures de bateau tape-cul ; mes fesses commencent à crier à l’aide. Nous entrons sous un petit portique (qui fait normalement plusieurs mètres de haut mais où le bateau passe à peine) et nous garons sur le terrain de basket recouvert par les eaux pendant 6 mois de l’année. Les représentants de la communauté nous attendent, assis en tailleur sous une paillotte. Après les salutations et le cocktail de bienvenue (une paille plantée dans une noix de coco fraîchement cueillie), les discussions sérieuses commencent. La communauté nous présente ses réalisations et finit, comme toutes les autres, par expliquer pourquoi des fonds supplémentaires leur sont nécessaires. La réunion se termine par un repas, de poisson bien entendu. Mais ici, pas question de laisser la tête, les arêtes, ou même la coquille des crevettes : rien ne se perd, tout se mange !



« Every River Has Its People » (Botswana)
Je ne peux encore malheureusement pas vous conter avec autant de réalisme notre visite de communautés sur le Fleuve Okavango, programmée pour la semaine prochaine seulement. Le projet « Every River Has Its People” (Chaque rivière a sa population) est un projet régional entrepris par un groupe de pression composé d’environnementalistes inquiets pour la survie de leur fleuve. Trois ONG se sont occupées de travailler avec les communautés de chacun des trois pays : la Kalahari Conservation Society (KCS) au Botswana, la Namibian Nature Foundation (NNF) en Namibie et l’Association for Environment Conservation and Integrated Rural Development (ACADIR) en Angola. Le projet, entamé en 2004 et terminé en 2007, a permis de mettre en place un véritable réseau de communautés appelé le « Basin Wide Forum » (BWF) afin que ces communautés puissent avoir leur mot à dire dans les décisions prises par leurs politiques. Les villageois vivant au bord du fleuve, au sein des réserves naturelles, entre ces animaux que les touristes s’empressent de venir photographier, sont bien ceux qui ont le plus d’impact et sont le plus impactés par la ressource.



Convaincre
Que ce soit pendant les visites terrain ou les interviews que nous menons, ces quatre projets n’ont cessé de nous rappeler les uns aux autres. Pourtant, la comparaison n’est pas des plus évidentes : dans un désert ou sur un fleuve, dans une ville ou sur un delta, au Moyen-Orient, en Asie ou en Afrique, les cultures avaient beau être différentes, les modes opératoires restaient similaires. Ainsi, en discutant avec des cambodgiens au beau milieu du delta du Mékong, nos regards se croisaient par moments, accompagnés d’un clin d’œil qui, dans le langage « Entre Deux Eaux » signifiait « Tu te rappelles à Sanliurfa, ils avaient le même problème pour convaincre les femmes de participer ?».

Car convaincre les communautés n’est pas une mince affaire. Si certaines comprennent immédiatement quel est leur intérêt, comme ça a été le cas sur l’Okavango, la majorité est plus méfiante. Ainsi sur le Mékong, en voyant arriver dans leurs beaux costumes les gens de la Commission (qui comme nous ne savaient pas comment s’habiller pour leur première visite terrain), les pêcheurs n’ont eu qu’un réflexe : prendre leurs jambes à leur cou. Tous ou presque pêchent à la dynamite, et ils ont peur de se voir retirer leurs armes, qui est aussi accessoirement leur moyen de survie. De même en Turquie, lorsque les femmes comme Adalet sont entrées pour la première fois dans les quartiers défavorisés pour proposer aux mères de famille et eux jeunes filles des formations, on les a plus ou moins gentiment envoyées balader. C’est un long processus qui s’ensuit où il faut convaincre, expliquer et détailler que ces projets sont dans l’intérêt des communautés. Expliquer aux pêcheurs que s’ils pêchent à la dynamite, leurs enfants risquent de ne plus avoir de poissons, aux femmes qu’une bonne hygiène leur permet de faire des économies en frais de santé et aux maires qu’une usine de traitement pour deux communautés vaut mieux qu’une de chaque côté de la frontière.



Les difficultés
Travailler avec les communautés présente un certain nombre de difficultés :
Logistique tout d’abord : la plupart des communautés sont géographiquement isolées. Dans les montagnes anatoliennes, certains villages restent en autarcie complète pendant plusieurs mois de l’année, coupés du monde par des mètres de neige. Quelle qu’en soit la raison climatique, reste que beaucoup sont difficiles à atteindre. Lors de notre rendez-vous avec un membre de l’UNEP à Gaborone la semaine dernière, notre interlocuteur nous soulignait : « Ce n’est pas donné à tout le monde de travailler avec les communautés. Si deux villages de chaque côté de la frontière souhaitent régler un problème ou signer un accord, il faut commencer par conduire les représentants dans une des deux capitales, ce qui représente beaucoup de temps et d’argent. ». La situation devient encore plus complexe dans le cas du Jourdain où certaines nationalités n’ont pas le droit de franchir la frontière du pays voisin.
La langue : même dans un pays comme le Botswana ayant uniquement deux langues officielles (le Setswana et l’anglais), les communautés parlent souvent un dialecte que les Gaboronais ne peuvent pas comprendre. Or l’équipe projet provient souvent de la capitale et se retrouve donc dans l’incapacité d’interagir avec les communautés. Ajoutons à cela une floppée de rites et traditions ancestrales auxquels il ne faudrait surtout pas déroger, et on comprend rapidement l’intérêt d’employer un coordinateur local.
Le contexte politique : même avec un projet rôdé, des communautés volontaires de coopérer et une organisation béton, aucun projet de coopération ne peut survivre à un évènement politique majeur. C’est ainsi que le projet « Good Water Neighbours » a du être suspendu le temps de la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2000 ou que l’Angola a carrément quitté la commission de Bassin de l’Okavango pendant sa guerre civile pour n’y revenir qu’en 2003.
Du temps et de l’argent : ce sont les deux préréquisites qui reviennent systématiquement lorsque nous demandons à nos interlocuteurs quels sont selon eux les facteurs de succès du travail avec les communautés. Il est nécessaire d’avoir une personne sur le terrain, de préférence originaire de la communauté afin d’être présente pour gérer les soucis du quotidien et d’en connaître la teneur. Je me rappelle toujours de cette histoire sur le Mékong où le Programme Pêche de la Commission avait passé des mois à organisé une semaine de formation pour les villageois. Or, la semaine précédente, un chef de village voisin était mort. Il avait donc fallu organiser ses funérailles, qui durent une bonne semaine. Si le coordinatuer n’avait pas pu prévenir l’équipe projet de l’évènement, les milliers de dollars prévus auraient servis à former une salle vide.



Pourquoi est-ce important ?
Les normes des organisations internationales requièrent de plus en plus d’inclure dans les projets ou programmes de développement la participation du public. Cependant, ces activités sont encore trop souvent considérées comme inutiles et donc bâclées. Nous en avons fait l’expérience en étudiant l’étude de faisabilité du canal entre la Mer Rouge et la Mer Morte. La Banque Mondiale imposait d’informer les communautés bordant le lieu dit où pourrait être construit le canal afin qu’elles puissent prendre connaissance du projet, poser des questions et éventuellement réagir. Or, les annonces des réunions d’information furent publiées la veille de l’évènement dans les journaux locaux si bien que peu sont les représentants communaux qui purent y participer. Et pourtant, faire des communautés un allié plutôt qu’un ennemi présente de nombreux avantages :
Les communautés représentent l’application terrain des décisions politiques. Elles sont le reflet de l’efficacité des choix faits à haut niveau et permettent donc d’évaluer leur impact.
 Impliquer les communautés permet d’éviter les conflits : concernant l’exemple ci-dessus, il vaut mieux s’assurer que les fermiers qui risquent de voir traverser leurs terrains par un énorme canal émettent leurs contestations avant que celui-ci ne soit construit. Combien de fois a-t-on vu des projets ruinés par des groupes environnementalistes en rogne ? Intégrer tous les acteurs dès la préparation du projet permet de s’assurer que tous ont un mot à dire concernant une ressource qui affecte leurs vies.
 Les communautés qui bordent la ressource sont aussi celles qui l’impactent, à travers la pollution, la pêche ou l’agriculture. Il est donc important de les prendre en compte pour leur expliquer comment la préserver.
 En vivant en contact direct avec la ressource, les communautés sont également celles qui la connaissent le mieux et qui sont le plus à même de voir les changements ou d’en évaluer la teneur. Même si ces informations relèvent la plupart du temps du domaine de l’informel et de la transmission orale, elles sont primordiales. Reste à réussir à les traduire en termes scientifiques, parfois grâce à des méthodes incongrues. Ainsi sur le Mékong, la MRC s’est rendue compte que seuls les pêcheurs étaient à même de les renseigner sur les migrations de poissons, celles-ci étant de trop grande ampleur pour les étudier scientifiquement. Les chercheurs se sont donc retrouvés à aller arpenter les villages de pêcheurs, une encyclopédie de poissons à la main pour que les habitants puissent pointer du doigt les poissons qu’ils voyaient passer en fonction de la période de l’année.



Un modèle durable
Le plus grand problème des projets impliquant les communautés est qu’ils sont hautement dépendants des financements internationaux. La plupart du temps, lorsque les fonds arrêtent de tomber, les activités locales stoppent net. Cependant, deux ou trois exemples font exceptions à la règle qui pourraient être autant de « best practices » pour rendre ces initiatives, si ce n’est autofinancées, au moins durables :
L’artisanat local. Chacun des 4 projets évoqués ci-dessus a tenté de développer des activités artisanales qui permettent de fournir un revenu supplémentaire aux communautés : le projet du GAP a encouragé la vente et l’exposition de broderies, de vêtements ou d’objets anatoliens, le Programme pêche la fabrication de filets ou d’appâts, l’ERP la vente de paniers botswanais. Malheureusement, comme ces produits sont souvent issus d’ateliers de formation, ils ne sont pas nécessairement de bonne qualité et leur revenu ne suffit donc pas à la fois à nourrir les participants et à financer de nouveaux ateliers.
Le tourisme et en particulier l’écotourisme est un moyen de mettre en évidence le patrimoine naturel de régions souvent méconnues et un formidable moyen pour les touristes de connaître d’autres cultures tout en participant au développement local. Ainsi les Good Water Neighbours du Moyen-Orient ont-elles développé des « Neighbours Path », chemins de randonnée guidés, ou les communautés du Mékong des activités aquatiques telles que le pédalo ou la planche à voile.
L’intervention des gouvernements : pour les communautés ne recelant pas de richesses naturelles perceptibles, un autre moyen reste l’intervention des gouvernements locaux. Plutôt que d’être financées par des organisations internationales et des prêts ou dons à courte durée, les activités peuvent ainsi être sujettes à des stratégies à plus long terme et par là même devenir plus durables. Bien entendu, cela suppose un gouvernement sensibilisé à l’importance du développement local et susceptible de débloquer des fonds dans ce but.
 Enfin, faire appel à des structures privées. Sur le Fleuve Zambèze par exemple, un pourcentage du tarif de l’énergie hydroélectrique produite par les barrages est reversé à des fonds supportant le développement des communautés du bassin.



Conclusion
Les projets comme le GAP, Good Water Neighbours, le Programme Pêche du Mékong ou Every River Has Its People ont tous créé des structures différentes : certains ont cherché à jumeler les communautés de part et d’autre de la frontière, d’autres à créer une toile d’araignée tout autour du bassin, d’autres encore à travailler indépendamment dans chacune avec simplement des échanges ponctuels. Toujours est-il que communauté signifie réseau et échanges. Or cette communication est un formidable outil permettant le relai des décisions politiques au niveau local. Mais comme toute relation équilibrée, elle ne doit pas aller que dans un sens : il est impératif de fournir aux communautés un feedbacks de ce qui se passe en amont et en aval afin qu’elles puissent avoir une image globale de leur environnement pour mieux le préserver.


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