OKAVANGO (ANG-NAM-BOT)
Pourquoi avoir choisi cette zone ?
Les eaux de l’Okavango ne rejoignent jamais l’océan : elles se jettent dans le désert du Kalahari. Okavago signifie « le fleuve qui ne trouve jamais la mer »
Fleuve qu’on appelle parfois éphémère : grande variation dans les flux
Pendant l’apartheid : grand projets sans études préalables, bcp d’argent. Après l’indpdce : difftés.
Carte
Source : près de la ville de Nova Lisboa en Angola
« Embouchure » : Désert du Kalahari
Longueur : 1600 à 1800 km
Surface du bassin : 721 258 km2
Surface hydrologiquement active du bassin : 192 500 km2
Débit moyen : 475 m3.s-1
Principaux centres urbains : Menongue,Cuito Cuanavale, Rundu et Maun
Source : Document Greencross
Historique rapide
1950 : Première coopération entre le Botswana et la Namibie qui forment le SARCCUS, « Southern African Regional Commission for the Conservation and Utilisation of the Soil” à Pretoria.
1966: ” Helsinki Rules on the Uses of the waters of International Rivers”
1971 : “International Convention on Welland”
1975 : L’Angola obtient son indépendance du Portugal
21 mars 1990 : La Namibie obtient son indépendance de l’Afrique du Sud
Jan 1991 : Signature d’accords plus formels sur l’utilisation du bassin : entre le Botswana et la Namibie à travers la « Joint Permanent Water Commission » (JPWC) et entre la Namibi et l’Angola à travers la « Permanent Joint Technical Commission » (PJTC).
1991 : “UN Convention on the Law of the Non-navigational uses of international watercourses”
16 Sep 1994 : les gouvernements de l’Angola, du Botswana et de la Namibie signent un accord sur la création d’une commission permanente du bassin de l’Okavango : l’OKACOM, regroupant la JPWC et la PJTC.
28 Août 1995 : Signature du “Shared Watercourse Systems Protocol”
United Nations Department of Economic and Social Affairs (UNDESA) fournit une assistance technique à l’OKACOM afin de préparer un diagnostic analytique transfrontalier du bassin et de mobiliser des fonds du GEF et d’autres doneurs bi-latéraux.
1996: 10 ans de sécheresse ont laissé à sec les réservoirs et aquifères namibiens. La situation devient dramatique pour le pays et sa capitale, Windhoek, qui commence un comte à rebours des jours d’approvisionnement en eau restants. La même année, le Botswana inscrit l’Okavango comme un “Wetland of International Importance”
Juin 1996 : Les chargés de l’eau gouvernementaux namibiens annoncent l’accélération d’un plan de détournement de l’Okavango, si la pluie ne revient pas, initiant le conflit autour de la ressource avec le Botswana
Début 97-98 : Pluies providentielles qui désamorcent le conflit et retardent la mise en application du projet namibien.
1999 : Lancement du projet “ Every River has its People”
7 août 2000 : Révision du “Shared Watercourse Systems Protocol” par le SADC
2000 : Révision de la politique nationale de l’eau en Namibie : implantation de la “National Water Policy »
3 oct. 2002 : Des commissionnaires OKACOM requièrent le développement d’un Mémorandum of Understanding (MOU) vis-à-vis du projet Sharing Water
2002 : Lancement de l’Integrated Management Plan (IMP) qui sera terminé en 2007
Oct 2003 : Symposium WaterNET à Gaborone
2003 : Etablissement du « Basin-wide Forum » (BWF) et début des projets « Sharing Water » et « Okavango Fisheries »
Mai 04 : Première exposition et conférence “Southern African Network for Training and Research on the Environment” (SANTREN) à Gaborone.
2004 : Lancement du projet EPSMO : “Environmental Protection and Sustainable Management of the Okavango River Basin “ sous l’égide de l’UNDP et de la FAO. Signature du « Water Resources Management Act” en Namibie
Les acteurs rencontrés par Entre Deux Eaux dans cette zone
Okawango River Basin Commission: OKACOM
UNDP Botswana, Namibia
UNESCO - IHP Botswana, Namibia
IAH - National chapter in Namibia, Romania
Desert Research Foundation of Namibia – DRFN